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FOU DE THEATRE

1 septembre 2019

CYRANO. THÉÂTRE LE FUNAMBULE

CYRANO. Théâtre le Funambule


On ne va pas passer par Quatre Chemins. Attention ⚠️ pur bonheur garantit. Si vous n’aimez pas cette pièce je vous rembourse votre place (peut-être pas toutes non plus). Je viens sincèrement de voir un pur joyau.

L'une des pièces incontournables de cette magnifique rentrée théâtrale. Et je pèse mes mots. 

Tout est absolument réussi. Depuis l’atmosphère au très bel éclairage à la bougie jusqu’à l’adaptation du texte original, la mise en scène, les costumes, les masques fantastiques et ces trois comédiennes d’une distinctiiion et d’une technicité folle. 

Il faut que cette salle de 120 places soit complète tous les soirs et je vais venir vérifier. (C’était le cas ce soir et c’est très bien)... #cyrano #edmondrostand #bastienossart #theatrelesfunambules #meilleurepiece #pieceimmanquable #ianaseeenadefreitas #luciedelpierre #natalyflorez #marjoriedelarquer #theatreauxpiedsnus @fou_de_theatre @theatre_lefunambule @bastienossard @nataly_florez_actress @luciedelpierre_ @ianaserena 

https://www.foudetheatre.com/post/cyrano-theatre-le-funambule

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1 septembre 2019

Cyrano de Bergerac. À la folie théâtre

CYRANO DE BERGERAC. A LA FOLIE THÉÂTRE 


Très sincèrement. J’aime énormément « A la folie théâtre ». Un lieu magique à l’atmosphère à la fois douce et très créative. Ce très joli théâtre Parisien est situé dans le 11e. Un quartier particulièrement charmant et agréable. 

 

En plus de tout le reste. « À la folie théâtre » programme cette année DON JUANE, un de mes vrais coups de cœur d’Avignon.

 

https://www.foudetheatre.com/post/don-juane-d-apres-molière

 

Concernant Cyrano de Bergerac. J’ai bien aimé cette adaptation avec de très jolies trouvailles de mise en scène. L’immense masque de carnaval. Le bonhomme à la tête...


#cyranodebergerac #edmondrostant #alafolietheatre #donjuane #thomasbousquet #sidoniegaumy A la Folie Théâtre fou_de_theatre thomasbousquet_


https://www.foudetheatre.com/post/cyrano-de-bergerac-a-la-folie-theatre

27 août 2019

Once upon a time in Hollywood

ONCE UPON A TIME...IN HOLLYWOOD 


A mon tour de donner mon opinion sur le nouveau film de Quentin Tarentino très commenté. 


Une chose est sûre, le cinéma de Tarentino ne laisse pas insensible et ce soir, pour ma part, ça tourbillonne un peu dans ma tête. 


J'ai trouvé tout d'abord que Brad Pitt, Leonardo DiCaprio et Al Pacino étaient vraiment parfaits dans ce film. 


Brad Pitt qui joue avec son image de séducteur vieillissant est extrêmement drôle. 


Leonardo DiCaprio est sur tous les fronts. Il a vraiment un jeu imprévisible et parfaitement maîtrisé et Al Pacino est tout simplement jouissif. 


Concernant le film. Mon avis est assez mitigé. 

Clairement. Il y a des moyens. La reconstitution de l'époque est très réussi et l'atmosphère qui se dégage est envoûtante. 

Il y a, pour moi, vraiment des scènes cultes et le début est grandiose. Tarentino excelle toujours autant dans les bagarres et dans le gore (ce moment-là est totalement génial 


https://www.foudetheatre.com/post/once-upon-a-time-in-hollywood


#cinema #critiquecinema #tarentino #bradpitt #keonardodicaprio #onceuponatimeinhollywood #foudetheatre #sortiecinema @foudetheatre 


26 août 2019

Lettre ouverte à...Catherine Deneuve

LETTRE OUVERTE À... CATHERINE DENEUVE. La femme française 


Il fut un temps où nous aurions pu dire Mademoiselle Deneuve, car il était ainsi que nous nommions les actrices, mais pour vous, j'ai envie de dire, Madame, car quelle que soit l'époque où le rôle que vous interprétez. 

Que vous soyez jeune fille, femme, mère, grand-mère, amante ou bandit vous êtes et...


https://www.foudetheatre.com/post/lettre-ouverte-a-madame-catherine-deneuve


#festivaldedeauville #deauville #deauville2019 #festival #cinema #critiquecinema #actrice #filmculte #cinemadauteur #jurydeauville #catherinedeneuve #deneuve #foudetheatre Catherine Deneuve fou_de_theatre Festival du Film Américain de Deauville 2016

6 août 2019

Interview de l’équipe de La Machine de turing. Festival de Ramatuelle


J'aime toujours autant cette pièce.
Hier soir, c'était salle comble au théâtre de verdure et un énorme succès bien mérité.
Des coussins rouges volants de tous côtés.
Je voudrais rendre un hommage tout particulier à Eric Pucheu qui a été parfait pour une première avec les deux créateurs de la pièce, l'immense Benoit Solès qui était en lévitation et Tristan Petitgirard, un grand poseur d'histoires.

L'émotion était palpable pendant la représentation aussi bien, sur scène que dans la salle et après la pièce, j'ai adoré entendre les commentaires élogieux du public qui était conquis et intrigué par Turing.
Un film se profilerait dans le futur, cela ne me surprendrait pas.

j'ai eu la chance avant la pièce de les rencontrer tous les trois. Une entrevue passionnante, comme je les aime.
Intime, passionnante, instructive. Un peu une leçon de création sous forme de confession.
Je vous conseille vivement de l'écouter jusqu'au bout, tranquillement Installé.

Vous allez voir. Ils sont passionnés et passionnants.

Je remercie de tout cœur Jacqueline Franjou pour son très beau festival.



Crédit photo : Emilie Brouchon, Fabienne Rappeneau


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5 août 2019

La machine de Turing. Festival de Ramatuelle

La Machine de Turing. Festival de Ramatuelle 

  

Ce soir, je suis de retour pour la Machine de Turing. 5 Molière grandement mérités.


 J’ai déjà vu cette pièce à Paris et je me fais une joie de la revoir sous le ciel étoilé de Ramatuelle. 

C’est une pièce magnifique et indispensable à mes yeux. J’espère de tout cœur que le théâtre de verdure sera comble ce soir. En tout cas, je vous le demande, car vous louperiez un pur bijou théâtral. 


Le texte est magnifique. Les comédiens formidables et Benoît époustouflant. Autant de superlatifs ! C’est juste, tout simplement. 


Trouver cette idée est incroyable, la porter jusqu’au bout dans une période politiquement et humainement difficile. Je pense que cela n'a dû être facile tous les jours. 

Et pourtant. Quel succès professionnel et public. Salle comble à Paris et à Avignon. 


Tristan Petitgirard et Benoit Solès qui avaient déjà de belles carrières rentrent directement dans la cour des grands. 


Benoit Solès se révèle être un auteur subtil, poétique. 

Avec césures et rythmiques, le texte est écrit un peu comme une partition musicale. 


Gérard Savoisien, Jean-Philippe Daguerre, Alexis Michalik et maintenant Benoit Solès ont tous ce point en commun d’avoir envie de faire bouger les lignes, révéler l’histoire tout en gardant un œil tendre, enfantin et très intelligent. 

On a envie d’acheter leurs textes et de les conserver précieusement. Cela fait bien longtemps que des auteurs contemporains ne m’avaient pas autant excité. 

L’art vivant a encore de belles années devant lui. 


Tristan Petitgirard, discrètement, est en train de créer un nouveau style théâtral. La comédie populaire et intelligente. Dans le cas de la Machine de Turing, les comédiens sont parfaitement dirigés et la pièce est difficile à jouer, mais je pense qu’il a eu la grande délicatesse de se mettre un peu en retrait et de monter ce spectacle avec une certaine sobriété. 

En tout cas le duo auteur - metteur en scène fonctionne parfaitement bien. 

J’ai hâte de mieux comprendre comment s’est déroulé leurs collaborations. 

« Des plans sur la comète », sa nouvelle pièce écrite et mise en scène que j’ai adorée à Avignon sera, j’en suis certain, un des grands succès de la rentrée 2019. 


Ce soir La Machine de Turing est un coup de cœur immense. 

Bravo à Michel Boujenah et à la programmation du Festival de Ramatuelle de nous faire partager cette pièce #lamachinedeturing #theatremichel @fous_de_theatre #molieres2019 #theatre #desplanssurlacomete #theatreparisien #festivalderamatuelle #tristanpetitgirard #benoitsoles #coupdecoueur #festival #alexismichalik #jeanphilippedaguerre #gerardsavoisien @benoitsoles @jeanphillipedaguerre @tristanpetigirard Festival de Ramatuelle Officiel fou_de_theatre

4 août 2019

C’était quand la dernière fois. Festival de Ramatuelle

C’était quand la dernière fois. Ma première soirée au Festival de Ramatuelle


Je ne peux pas faire autrement d’avoir à cette occasion un souvenir ému pour Jean-Claude Brialy et je vous invite à lire ou à relire l’article sur ma rencontre avec cet immense acteur, metteur en scène. Directeur de restaurant. Programmateur de festival et j’en passe. Voir sa photo posée là. Face à la scène. C’est extrêmement émouvant pour moi qui ne suis pas revenu au festival de Ramatuelle depuis son décès. https://www.foudetheatre.com/et-si-je-vous-parlais-de-jean-claude-brialy


Je suis, ce soir, heureux d’être là. 

Je dois reconnaître que Michel Boujenah tout en discrétion, humour et humilité a repris le flambeau avec une grande classe et surtout Jacqueline Franjou, la directrice du festival toujours aux commandes, une figure emblématique de ce festival est un personnage hors du commun. 


Ce soir, je viens voir la toute dernière représentation de "C’était quand la dernière fois". Une pièce qui a été jouée plus d’un an au théâtre Tristan Bernard et que j’ai loupée à Paris. 

J'attends beaucoup du duo Virginie Hocq et Zinedine Soualem assez atypique. 


Une pièce qui commence par une réplique culte « Chéri, tu ne vas pas être content. Tu vas mourir ». 

C’est bon de voir « au théâtre ce soir » sous les étoiles de Ramatuelle (ce n’est pas une critique, car c’est grâce à ce programme de télévision que la passion du théâtre m’a envahi totalement). 

La pièce est folle. Les répliques fusent. Il y a de très jolis moments, mais mon coup de cœur absolu va tout droit à Virginie Hocq. Je suis fou de cette comédienne hors norme qui est un mélange assez cocasse entre Louis de Funès et Chantal Ladesou. 

Elle explose, virevolte, saute. Elle bouffe la scène totalement et sauf mon respect, un peu son partenaire aussi (je pense que c’est consenti). 


J’aurais très sincèrement adoré rencontrer Virginie Hocq et faire une petite entrevue confession comme j’aime les faire, mais ce fut impossible (les comédiens sont hypers protégés au festival de Ramatuelle et inaccessibles). 

Elle a un jeu incroyablement corporel. Son corps à lui tout seul est déjà un personnage. 

J’ai rarement vu un ou une comédienne s'exprimer aussi physiquement. 


Je serais vraiment curieux d’en savoir plus et d'essayer de comprendre sa façon de travailler. 


J’ai eu, ensuite, l’immense chance et privilège d’être convié au repas après spectacle. Cette année sur la plage de la Serena et son délicieux directeur Térence Turchi-Fridricune. Un grand rituel du festival où les comédiens, célébrités et sponsors se retrouvent dans une atmosphère à la fois chic et décontractée que Jean-Claude Brialy adorait et qui est tout à fait à l’image bienveillante et maternelle de Jacqueline Franjou. 


J’ai eu la chance de rencontrer les équipes techniques et administratives du festival. Tout ce que j’aime. 

On ressent tout de suite la difficulté d’organiser un festival comme celui-ci ou tous les soirs de vrais spectacles font une unique représentation avec décors, costumes… 

J’ai eu une discussion passionnante avec, notamment, l’ingénieur du son et le photographe officiel, le talentueux Cyril Bruneau. 


Quel bonheur pour moi de revivre cette ambiance si particulièrement délicieuse.


Le public de ce festival est unique. A la fois VIP et passionné. L’atmosphère qui s’y dégage est très spéciale et le lieu est magique.


Le Festival de Ramatuelle. Festival culte et particulièrement émouvant pour moi n’a rien perdu de son charme. 


Crédit photo : Cyril Bruneau https://photographe-concert.com

#festivalderamatuelle #festival #theatre #ramatuelle #laserena #cyrilbruneau #virginiehocq #chantaladessou #louidefunes #jeanclaudebrialy #foudetheatre Festival de Ramatuelle Officiel fou_de_theatre @virginiehocq

31 juillet 2019

Véro 1ère, reine d’Angleterre

Ce soir, je sors tout juste d’un spectacle qui m’a rendu fou ( oh non ! ce n’est pas possible). Eh bien, oui, encore un peu plus). Fou de joie. Fou de bonheur. Fou d´amour pour cette troupe « 26 000 couverts ». Pour ce metteur en scène génial (peut-être encore plus fou que moi), Philippe Nicolle et pour ces comédiens tous géniaux.

Je retiens tout particulièrement Denis Lavant, un comédien ahurissant, un génie de l’absurde et Ingrid Strelkoff, d’une dramaturgie et d’une ingénuité parfaites.

Le génie de Philippe Nicolle est d’avoir placé Ingrid - Véro totalement au premier degré alors que tout autour d’elle virevoltent des farfadets tous plus incongrus les uns que les autres.

L’atmosphère qui se dégage est incroyable. On y est. Perdu dans un tout petit village au fin fond de l’Ardèche, sur une place de village. Il y a les caravanes, la barbe-à-papa bio et cette scène extraordinaire.

Le texte de Gabor est magnifiquement mélodramatique. Les décors, les costumes sont parfaits. Vraiment.

L’association des deux univers Gabor-Nicolle donne un résultat fabuleux.

C’est une pièce particulièrement difficile à jouer. Il y en a partout. On voit la pièce de théâtre, bien sûr, mais aussi les loges, les « à côté ». Ça s’engueule. Ça vibre. Il y a des effets spéciaux. De la fumée. Des marionnettes. Des entrées ratées mais tout est parfaitement millimétré.

« Et moi, je te dis. Tu vois, je voudrais dire des choses méchantes. Eh ben, je pourrai pas »

Quel travail ! Cette famille Stutman est dingue et dès qu’ils reviennent jouer dans mon village j’y cours.

Le plus sincèrement du monde, le théâtre Monfort, à la tête du Festival Paris l’été, c’est surpassé cette année. Je n’enchaîne que des coups de cœur.

Quel festival mes petits fous !

Il ne reste que quelques jours alors foncer voir les dernières représentations. C’est absolument immanquable.
Pour vous mettre dans l'ambiance, voilà quelques mots de la famille Stutman.
« Ce soir, les célèbres "Mélodrames Stutman", une des dernières familles du théâtre forain, vous présentent leur plus grand succès : Véro 1ère, Reine d'Angleterre. L'extraordinaire destin de Véronique, qui n'osait se rêver gérante de Franprix, et finit pourtant Reine d'Angleterre ! Une fable aussi morale que perverse.
Il y aura des larmes, du sang, de la magie, des massacres et des merveilles. Frissons, stupeur et crises de rires garantis. Attention ! La direction ne rembourse pas les mauviettes ! »
Je vous présente un petit film et une interview d‘Ingrid Strelkoff. Les photos sont de moi et de Christophe Raynaud De Lage et la musique de Daniel Scalliet (le chanteur de l'Idéal Club).



Pour info. Vero se jouera du 19 au 21 septembre à Marseille et d’autres dates risquent d’apparaître très vite. Surveillez bien le travail de Philippe Nicolle et des 26000 couverts !






29 juillet 2019

L’abde ce du père

L’ABSENCE DU PÈRE. FESTIVAL PARIS L’ÉTÉ 

Je viens de voir une pièce extraordinaire au 104, à Paris, dans le cadre du festival Paris l'été. 


L'absence du père librement inspirée par Platonov de Tchekhov et mise en scène par Lorraine de Sagazan. 


Tchekhov est un maître dans les relations familiales complexes. C'est la première grande idée de Lorraine de Sagazan, mais ensuite il y a son travail de création, magique.

 

J'ai eu la chance de rencontrer à la sortie du spectacle Carole Willemot, la productrice du spectacle qui m'a un peu expliqué la genèse de cette œuvre (pièce) passionnante. 

Le concept a été de partir de Platonov de Tchekhov, du thème « l'absence du père » et de laisser les comédiens lancer leurs idées à la volée suivant leurs propres expériences puis elle a retravaillé tout cela avec l'auteur Guillaume Poix pour en faire une pièce très écrite et absolument géniale. 


La relation au père est si forte et Les comédiens (parfaits) ont été tellement impliqués que ça donne une osmose incroyable sur scène. On a l'impression de voir un travail collectif. Les répliques fusent, s'enchaînent, s'entrechoquent, nous parlent, nous bousculent. il y a une communion parfaite dans ce spectacle entre les comédiens, mais aussi avec le public


la seconde idée brillante est justement de mettre le public très proche de la scène en l'encadrant. 

On se sent encore plus concerné parce qu'il se déroule sous nos yeux. 

Ne soyez pas timides et choisissez Les premiers rangs. Les comédiens nous interpellent, jouent avec nous et nous avons l'impression d'être là, avec eux. 


Depuis Festen, je n'avais rien vu d'aussi fou, inventif et aboutit. 


La troisième Idée est le texte absolument magnifique. J'avoue et je le dis tout bas. 

J'avais bien aimé la maison de poupée, mais il me manquais quelque chose pour être transcendée. Eh bien, c'était le texte. Je l'ai compris cet après-midI. Je sentais les comédiens un peu en roue libre et ça m'avait gêné. Ce n'est pas du tout le cas dans l'absence du père et c'est une grande surprise. 


Pour vous donner le ton, voilà deux répliques croustillantes :

Les gens s'accordent des moustiques accorde toi de nos histoires.

Shakespeare, ma femme et ma belle-mère, j'ai besoin de rien d'autre. 


la troisième très bonne idée, c'est la marque de Lorraine de Sagazan. Cette Metteuse en scène est en train de créer un art nouveau. Rien que ça ! 

On n’est plus au théâtre. On n’est pas au cinéma. On est dans le réel. Dans un certain réel. 

C'est incroyable cette sensation. Les comédiens ne donnent pas impression de jouer. Ils sont les personnages. Il peut y avoir plusieurs scènes. Des arrêts sur image, des champs, contres champs et pourtant le tout devant nous et sans artifice. 

Cela donne une fluidité parfaite et une véritable performance. Il doit être très jouissif d'être sur scène et si j'avais pu en pousser un, je l'aurais fait avec grand plaisir. 


Enfin la scénographie. L'esthétisme est magique. Que ce soit le décor assez minimaliste et pourtant très beau, harmonieux, équilibré. Les lumières et... mais je ne le vous dirais pas, car je vous en laisse la surprise. 


Il y a dans cette pièce des tonnes de scènes cultes. La demande en mariage, l'arrivée de la femme et la fin délicieusement folle. 


J'ai tout aimé. Même le dernier acte un peu long, d'après moi, mais qui là aussi, en me faisant sentir un peu de lassitude, m'a mis dans un état particulièrement intéressant et m'a encore plus rapproché des personnages qui sont eux-mêmes fatigués de ces intrigues. 


Je pense que j'en ai assez dit et que vous avez dû comprendre. Cette pièce est un pur chef d'œuvre à mes yeux ébahis 


Je n'en reviens pas encore au moment d'écrire cet article. 


Je vais peut-être avoir la chance de rencontrer Lorraine de Sagazan et je le souhaite de tout Cœur, car j'ai vraiment l'envie de comprendre ce qu'il y a dans cette tête et comment elle travaille. 

L'invitation est lancée et je serais heureux de vous faire partager cette entrevue a l'occasion. 

#labsencedupere #tchekhov #lorrainedesagazan #guillaumepoix #lucrececarmignac #romaincottard #festivalparilete #theatre #chefdoeuvre #foudetheatre Festival Paris l'été @lorrainedesagazan @romaincottard @lucrececarmignac @guillaumepoix fou_de_theatre 104 CENTQUATRE

28 juillet 2019

Charles peguy. Le visionnaire

CHARLES PEGUY. LE VISIONNAIRE. THÉÂTRE DE LA CONTRESCARPE 

  

Ce soir j’ai passé un très bon moment dans un théâtre que je ne connaissais pas et que j’ai trouvé très sympathique, le théâtre de la Contrescarpe. 

J’y ai vu L’histoire de Charles Péguy. Un auteur, philosophe, poète et politologue. Un personnage assez peu connu, il me semble, et qui a pourtant vécu une vie passionnante, fait de très belles rencontres et reste encore aujourd’hui, un visionnaire. 


J’ai beaucoup aimé Bertrand Constant qui joue plein de personnages avec délicatesse et a vraiment l’air de s’amuser sur scène. 


J’ai également apprécié la mise en scène de Laëtitia Gonzalbez, très fluide avec de très belles lumières et un traitement presque cinématographique. 


C’est une pièce très agréable à voir et instructive. Je vais vous faire partager l’interview que j’ai faite tranquillement sur un banc près de la rue de la contrescarpe avec un comédien passionnant et chaleureux. 

 

 

 

 

Pourquoi Charles Péguy ?

J’avais envie de faire un seul en scène, mais je voulais essayer quelque chose de nouveau. Quand on m’a parlé de Péguy, j’ai trouvé cette idée très intéressante et j’ai demandé à Samuel Bartholin d'essayer d'écrire sur ce sujet. 

 

 

C'est marrant que vous parliez de seul en scène. Car j’ai ressenti ça également. Même si c’est un seul en scène qui raconte une histoire avec des personnages et une trame. 

Oui, en effet c’est tout à fait ça. Il faudrait peut-être trouver un nouveau mot pour décrire mon spectacle. Une pièce jouée seul ? Ce n’est pas seulement l'histoire de Charles Péguy en soi mais aussi celle de son passé, son vécu, ses rencontres. 

 

 

Mais qui est donc Charles Péguy et que reste-t-il de lui ?

Vous savez, je ne suis pas professeur à La Sorbonne, mais je ne pense pas que ce soit tellement son œuvre en soi qui reste mais plutôt des pensées, des idées, des phrases qui sont reprises très régulièrement par les hommes et femmes politiques d’aujourd'hui.

 

 

Ce que je trouve très intéressant c’est que ce personnage nous permette d’aborder l’histoire de la fin du XIXe et début XXe siècle. 

Oui, c’est une histoire qui n’est pas vraiment abordée et pourtant qui ressemble beaucoup à l’époque actuelle. Mais vous savez les gens qui ont des idées fortes, nouvelles, hors du temps passent les années. 

 

 

Hors temps, finalement. 

Je pense qui c'était le bon moment pour aborder ce sujet alors que dans le monde d’aujourd'hui Les gens ont la tentation d’être dans le repli.

 

 

Ce que j’ai vraiment aimé aussi c’est le montage de la pièce avec ses noirs. Ces flash-back. 

C'est drôle que vous disiez ça, car j’ai surtout fait beaucoup de cinéma en dehors de mes années d’études du théâtre et nous avions justement l'envie de faire une mise en scène proche d’un film avec les fondus au noir, la musique, la voix Off.

 

 

Je l’ai ressenti et je trouve aussi que vous jouez presque plus comme un acteur qu’un comédien et ça fait du bien.

On avait envie de transmettre un côté intime à la pièce. Mais aussi d’aborder ce sujet avec une certaine légèreté  J'aime bien parler de choses graves tout en gardant de la légèreté et du sourire. 

 

 

C'est vrai et j’ai beaucoup sourit en effet. J’ai trouvé ça très abordable, drôle et agréable comme traitement et je pense que c’est une pièce que les ados devraient venir voir.

Je le pense aussi. J’ai joué cette pièce dans les lycées. C’était très intéressant, les jeunes étaient à l’écoute et avaient l’air d'apprécier. On faisait aussi un débat suite à la représentation. 

 

 

Je vous trouve très courageux dans le choix de ce sujet sur l’histoire de Charles Péguy. Quand on lit le sujet, ça ne donne pas particulièrement l’envie de venir voir la pièce.

Oui, je sais, mais je trouve vraiment ce personnage très intéressant. Du fait de son histoire, ses rencontres et ses idées. 

 

 

Je voulais vous dire quelque chose aussi. J’ai beaucoup aimé la scène où vous êtes assis dos au public et que vous faites l’enfant. J’ai trouvé qu’il y avait encore une part d’enfance en vous. 

Ah ! c’est drôle ce que vous dites. On me l'a souvent dit sur les plateaux mêmes quand je joue des gros durs, mais vous savez, Charles Péguy aussi avait une âme d’enfant par ses choix, ses directions son absence totale d’obscurantisme, il n’a jamais voulu se laisser enfermer dans des dogmes.

 

 

Pensez-vous, concernant l’histoire de Jeanne d’arc, comme vous le dites dans la pièce, Qu'il l’avait également entendu enfant ?

Pour cela. Il faudrait le demander à l’auteur mais, ce qui est certain, c’est qu’il a vécu à Orléans dans un milieu certainement très pieux.

 

 

Je voulais vous dire que j’ai passé un merveilleux moment agréable et instructif. C'était donc l’avant-dernière, ce soir ?

Oui, en effet, mais on reprend en septembre et il y aura, peut-être, encore pas mal de dates de prévus.

 

 

En tout cas ce soir il y avait quand même du monde pour cette saison.

Vous savez, ça fait plus de 100 fois que je joue cette pièce et j'en suis très heureux. Le bouche-à-oreille fonctionne très bien.


 

 

Sincèrement (comme toujours) c’est un beau spectacle à ne pas manquer dès la rentrée.


Je voulais aussi tirer un petit coup de chapeau au régisseur du spectacle. J'étais assis à côté de lui et j’en ai profité pour découvrir un nouveau métier que je ne connaissais pas vraiment.

J’ai trouvé qu’il avait une concentration incroyable et une grande délicatesse dans la gestion des lumières et des sons.


C'est une belle personne et grâce à lui, ce soir, je suis devenu fou de ce métier : Régisseur de théâtre. 

#theatre #theatrelacontrescarpe #charlespeguy #bertrandconstant #samuelbartholin #laetitiagonzalbez #coupdecoeur #sortirparis #foudetheatre Théâtre de la Contrescarpe - TDLC @bertrandconstant @laetitiagonzalbez @samuelbartholin fou_de_theatre

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